jeudi 18 novembre 2021

Décès de Robert DECROCK


Nous venons d'apprendre avec tristesse le décès de Monsieur Robert DECROCK, le 16 novembre 2021, à l'âge de 86 ans.

Nous présentons toutes nos condoléances à son épouse, à ses deux fils, à toute sa famille ainsi qu'à tous les membres du Secours Populaire Français.

Robert a consacré une grande partie de son temps dans ce mouvement d'aide aux plus démunis. Il a rendu de très grands services à de nombreux Pérenchinois mais aussi à tant d'autres.

Durant le mandat de Didier PIRA (1995-2001), il fut Adjoint au Maire et participa activement à la vie municipale. Le 29 mars 2005, la médaille de la ville lui fut donnée par Bernard PROVO, Maire de Pérenchies, à l'occasion du vernissage de l'exposition d'histoire locale "Si Pérenchies m'était contée" "Histoire de la vie d'un enfant pérenchinois". Nous avons eu de nombreux contacts et échanges avec lui. Il essayait toujours d'apporter quelque chose de plus pour les autres ou de trouver des solutions à leurs problèmes. Il était ouvert avec les autres et avait reçu la médaille de l'Assemblée Nationale par un adversaire politique car, ce qui comptait pour lui, et dépassait tout, c'était d'être efficace et d'aider tous ceux qui en avaient besoin. Aujourd'hui, une lumière s'est éteinte dans notre ville

Ses funérailles auront lieu le lundi 22 novembre 2021 à 9H30 en l'église Saint-Léger de Pérenchies.


 Philippe JOURDAN, Président de SPMC.

jeudi 20 février 2020

Chantal DHENNIN nous a quittés…


Nous venons d’apprendre avec surprise et tristesse  le décès de Chantal DHENNIN qui avait assuré la présidence de « Weppes en Flandre » à la suite de Michel VERCAEMST, le président fondateur.

 
Chantal DHENNIN. Photographie LA VOIX DU NORD 


Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille, ses trois fils et ses six petits-enfants, et aux membres de « Weppes  en Flandre ».
Comme le signale « La Voix du Nord », elle vivait à Illies depuis une cinquantaine d’années. Elle a longtemps enseigné l’histoire à La Bassée, à Lens, à Beaucamps-Ligny et à Lille. Elle est décédée le 17 février 2020 à l’âge de 70 ans.
Chantal Lalart est née en 1949 à Herlies.
Elle réussit en 2015 sa thèse de doctorat sur la guerre 1914/1918.
En 2018, elle fut faite Chevalier dans l’ordre des Palmes académiques.

En 1992, avec d’autres, elle participa à la création de « Weppes en Flandre » dont l’objectif était de fédérer les sociétés historiques des 36 communes du pays de Weppes, le territoire qui s’étend à l’ouest et au sud-ouest de Lille et de créer annuellement un forum d’échanges et de présentation du travail des associations patrimoniales : le forum des Weppes.




Logo de Weppes en Flandre

En 2016, le cancer l’obligea à démissionner de son poste de présidente qu’elle occupa durant 7 ans. Frédéric FAUCON prit alors le relais.
Toute sa vie fut consacrée à sa passion de l’histoire et à sa famille.
Nous la remercions pour le travail accompli pour l’histoire de notre région et pour nos associations qu’elle sut fédérer et accompagner.


Assemblée Générale de Weppes en Flandre à Illies en 2013.

Aujourd’hui, ses écrits sont inscrits dans notre mémoire pour toujours. Elle a semé et les fruits demeureront à jamais…
Philippe JOURDAN,
Président de « Si Pérenchies m’était contée… »
Association d’histoire locale adhérente à « Weppes en Flandre ».  

 
Chantal DHENNIN


L’hommage de Frédéric FAUCON, Président de Weppes en Flandre :
 « Depuis hier, le pays de Weppes pleure la disparition de son égérie Chantal Dhennin. Elle s'est éteinte lundi soir après une longue lutte contre la maladie. Notre amie Chantal a été une grande présidente de Weppes en Flandre, de 2008 à 2015. Elle a participé à la fondation de l'association. Elle l'a poussé à s'agrandir et compter plus d'une cinquantaine d'associations. Elle est à l'initiative des bistrots histoire qui dans les communes du pays de Weppes ont commémoré le centenaire de la Grande Guerre. De par ses activités d'historienne, elle a fait rayonner le pays de Weppes. Ce fut d'abord grâce à sa thèse de doctorat d'Etat, soutenue sur le sujet du canton de La Bassée pendant la Grande Guerre. Ce fut aussi grâce à ses travaux sur Léon Bocquet et son roman le Fardeau des Jours, mettant en scène le retour des réfugiés dans le pays de Weppes après la fin des combats. Elle a exploré aussi l'univers de l'Evangile des Quenouilles, écrit à la fin du Moyen Âge. Prenant son bâton de pèlerin, elle fit connaître l'histoire du Pays de Weppes dans nombre de colloques nationaux et internationaux. Elle est allée parler en Belgique, mais aussi en Roumanie ou à l'école française de Rome. Partout elle a suscité l'enthousiasme pour le pays de Weppes, ses traditions et son histoire. Par le biais de la bataille de Fromelles, elle avait même tissé un réseau de relations avec l'Australie et l'Angleterre. Mais elle s'était aussi intéressée à son village où elle a résidé près de 50 ans, Illies.
Elle s'est attachée à en déterrer et mettre en valeur les aspects parfois les plus cachés, comme la grange de l'Ecuelle, ou les plus emblématiques, comme les blockhaus du village.
Toute cette activité s'est traduite par de nombreux articles dans les revues d'histoire locale mais aussi par la rédaction de quelques ouvrages tellement attrayants qu'ils sont aujourd'hui épuisés. Elle est à l'origine bien sûr de la société historique d'Illies, mais elle a poussé, en tant que présidente de Weppes en Flandre, à ce que chaque village du Pays de Weppes ait également sa propre société. A ce titre, par exemple, Herlies et Ennetières-en-Weppes en sont de superbes réalisations. Elle savait aussi, quand cela était nécessaire, se mettre en scène. En 2012, la visite inaugurale suivie de son discours lors du forum de Marquillies, restera un moment fantastique de la légende de Weppes en Flandre. Weppes en Flandre, justement, qu'elle emmena en 2013 à Warneton pour commémorer le 300ème anniversaire du traité d'Utrecht, Weppes en Flandre à qui elle aggloméra le pays de l'Alloeu (c'est vrai que nous avions fait la guerre ensemble !), Weppes en Flandre qui a tissé de solides liens d'amitié avec le Cercle Historique et Archéologique de Bailleul. Grâce à sa chaleur humaine, à son enthousiasme, à son dynamisme, Weppes en Flandre n'a cessé de repousser ses frontières, de se faire de nouveaux amis qui se fondent aujourd'hui dans la grande famille qu'est devenue la communauté du pays de Weppes. Cette semaine, c'est ce grand soleil qui inondait le pays de Weppes de sa lumière qui est parti se cacher derrière la ligne d'horizon. Weppes en Flandre, son bureau et tous ses membres présentent leurs plus sincères condoléances à sa famille et l'accompagnent dans ces moments douloureux et difficiles. Nous pourrons dire un dernier au revoir à notre amie Chantal lors de ses obsèques qui auront lieu ce samedi à 10 heures en l’église d’Ilies ».




Forum des Weppes à Saint-André en 2010.



 
Forum des Weppes en Belgique. Chantal DHENNIN, Frédéric FAUCON et les organisateurs.


Chantal DHENNIN et ses amis à Illies.


Forum des Weppes à Lomme en 2011


Article réalisé pour le blog de « Si Pérenchies m’était contée… » par Philippe JOURDAN
20 février 2020
Photographies trouvées sur internet.
Edition : Jean-Pierre COMPERE, Administrateur du Blog.


mardi 17 décembre 2019

Maria a rejoint Mario….


Madame Maria DI BATTISTA, née PALMERIO, est décédée le 13 décembre 2019 à l’âge de 94 ans.Ses funérailles auront lieu à Pérenchies le mercredi 18 décembre 2019 à  9H30.
Avec Mario FAGIANELLI, décédé dernièrement à Piétralunga, elle avait contribué à l’existence du cercle franco-italien de Pérenchies et participé à l’immigration italienne sur notre commune.
En novembre 1949, avec sa mère, elle avait rejoint ses deux frères et sa sœur installés en France car les conditions de vie étaient difficiles à POPOLI en Italie. Son mari, Nicolas, la rejoindra en mars 1950. Il trouvera un emploi chez Kuhlmann. Le couple sera hébergé avec le reste de la famille chez Despatures à Pérenchies avant de trouver une première maison et, enfin, celle qui abritera la petite famille.
Suite au décès de son mari en 1969, Maria trouvera un emploi de couturière  pour subvenir à ses besoins. Parfois, elle retournera pour de courts séjours dans sa ville italienne d’origine tout en sachant que sa vie est dorénavant dans son pays d’adoption.
Dans le recueil sur l’immigration italienne rédigé par le cercle franco- italien en 2007, elle raconte sa première nuit en France. 
Elle et sa mère la passèrent dans une salle d’attente de la gare du Nord à Paris ! En effet, le contrôleur, les jugeant trop lentes sur le quai, siffla, sans les attendre, le départ du train ! Celui-ci prit la direction de Lille avec un de ses frères et  les bagages dedans.
Sans papiers, sans argent et ne connaissant pas un seul mot de la langue de leur nouveau pays, elles durent attendre, dans l’incertitude, le retour du frère le lendemain. 

Patrice SANSOVINI, Maria DI BATTISTA, Serge MOUTIEZ (président du CFIP),
Florence CAPPELLI et Pierre ZANNIER, membres du Centre Franco-Italien de Pérenchies.
Maria DI BATTISTA et Florence CAPPELLI

Nous présentons toutes nos condoléances à la famille et aux membres du CFIP.
Lors d’une réception le 4 juin 2006 pour les 30 ans de la création du CFIP, Patrice SANSOVINI, membre du CFIP et dont le père participa à l’immigration italienne vers Pérenchies, dit :« Tous ces hommes et ces femmes ont participé au développement de Pérenchies et à son histoire et ils sont devenus de vrais Pérenchinois.
Cette communauté s’est intégrée en toute tranquillité mais cela n’a pas toujours été facile. Conscients qu’en tant qu’Italiens sur le sol français, à une époque où on ne parlait pratiquement pas de l’Europe des Citoyens, ils restaient des étrangers, les premiers de leurs devoirs furent de s‘intégrer à la population, d’apprendre la langue et de respecter les lois du pays d’accueil.
L’intégration ne se prétend pas. Elle s’apprend avec humilité ».

Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »
17 décembre 2019
Texte réalisé grâce à la plaquette sur l’immigration italienne à Pérenchies réalisée par le CFIP en 2007.
Photographies : Florence CAPPELLI et Serge MOUTIEZ
Mise en page : Jean-Pierre COMPERE